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101e km
27 juin 2021

Euro 2021 - première phase

https://www.france24.com/fr/sports/20210615-euro-2021-suivez-l-entr%C3%A9e-en-lice-de-la-france-face-%C3%A0-l-allemagne

Quelques mots sur l’Euro 2021. Il fallait bien sûr attendre que la compétition commence pour pouvoir avancer quelques suggestions. D’abord, ça fait des semaines qu’on nous dit que la France est favorite. Or, pour le grand public, c’est comme mis en examen, ça veut dire coupable et donc aucune sanction n’est assez dure. La France favorite, c’est comme si elle était déjà championne d’Europe et que les matches n’étaient que formalités ; ce qu’on admet dans un pays où l’administration est aussi forte. À partir de là, puisque c’est plié, on peut se laisser aller aux commentaires secondaires. Faut-il faire jouer tel joueur plutôt que tel autre ? On voit aussi que les joueurs français arrivent un peu dans le même état d’esprit que leurs prédécesseur du Mondial de 2002 où ils devaient tout casser en alignant les meilleurs butteurs des meilleurs championnats européens. Finalement, la France a été éliminée dès le premier tout sans marquer un seul but. À côté de ça, on les voyait tous dans des publicités, nombreuses avant les rencontres. Ils passaient leur temps à ça. Il faut aussi dire car ça nous permettra de mieux comprendre ce qui suit, c’est que depuis la victoire à la Coupe du Monde de 1998, le public français exige la première place dans toutes les compétitions. Souvenons-nous que lors de l’édition de 2004, la France a été éliminée en quart de finale par la Grèce, future championne d’Europe ; rien de déshonorant, donc. Les commentateurs et les spectateurs n’ont jamais pardonné au sélectionneur Santini cette contre-performance très relative.

 

Depuis le début de l’édition de 2021, on n’entend pour ainsi dire que des commentaires d’une pauvreté affligeante. Rien que sur la première rencontre des Bleus contre les Blancs d’Allemagne, tout ce qu’on a trouvé à dire, c’était que les Français l’avaient emporté logiquement et qu’un ULM de Greenpeace avait perturbé le spectacle avant le match. Pourtant, il y aurait eu à dire : deux buts ont été refusés à l’équipe tricolore et un penalty n’a pas été sifflé. La routine a-t-on envie de dire, surtout quand on se remémore les propos tenus dans l’excellente émission de M. Fabrice Drouelle sur le match de Séville en 1982 qui demeure dans toutes les mémoires comme l’exemple d’un vol manifeste en compétition sportive.

https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-06-mai-2020

Où l’on entend que le choix de l’arbitre n’est pas indifférent. En 1982, contre l’Allemagne, déjà, c’était un Hollandais qui officiait. Or, la France s’était qualifiée en éliminant la Hollande. Cette fois, c’est un Espagnol et l’on se rappellera comment un arbitre espagnol avait fait sortir sur carton rouge un joueur exemplaire comme Laurent Blanc suite à une simulation d’un joueur croate en 1998. La France a donc fini à 10 et il s’en est fallu de peu qu’elle rate la qualification. Rebelote puisque cette fois l’arbitre n’a pas déclenché le protocole commotion suite à l’agression contre Pavard ; ce qui est tout de même une faute professionnelle grave qui aurait pu avoir des conséquences autrement plus dramatiques qu’un but refusé. Que se serait-il passé si le lendemain, Pavard avait dû être hospitalisé ! Par bonheur, il n’en a rien été. En fin de rencontre, alors que la sélection allemande poussait, l’arbitre espagnol accorde 6 minutes de temps additionnel mais laisse jouer 8 mn au total, comme si l’on espérait que les Allemands en forme en fin de rencontre finisse par marquer. Bien sûr, les commentateurs ont évoqué les fautes d’arbitrage mais les ont finalement balayé, tout à la joie de la victoire. Qu’en aurait-il été si, au bout du compte, la France avait été battue ou même simplement tenue en échec ? Il y a là un manque de rigueur journalistique tout à fait navrant qu’on retrouve dans d’autres domaines comme l’analyse des élections de ce mois de juin.

Toujours dans les choix des instances internationales (FIFA, UEFA), on a su, peu après la finale du Mondial de 2006, que la FIFA souhaitait à voix basse la défaite de l’Italie et de son modèle de football. Il a fallu le coup de boule de Zidane pour permettre à la squadra azzura d’accrocher une quatrième étoile à son maillot. N’empêche, l’intention y était. On peut tout à fait penser que l’UEFA ne souhaite pas que la France gagne cette année, surtout quand on voit l’arrogance des joueurs français et surtout des commentateurs. Bien sûr, on pourra toujours hurler au complotisme mais il y a des précédents qui viennent d’être rappelés et l’on peut aussi se souvenir de la finale de 2016 où, visiblement, on souhaitait que le Portugal soit enfin récompensé. Si l’on se souvient de tournois précédents, on peut raisonnablement se demander si l’UEFA n’est pas fondamentalement anti France. Lors de la finale de 1984, jouée en France et remportée par la France contre l’Espagne, l’arbitre a expulsé un joueur français, obligeant l’équipe à finir à 10. Aurait-il sanctionné aussi sévèrement un joueur allemand jouant au stade olympique de Munich ou un anglais à Wembley ? Enfin, il y a 5 ans, la finale contre le Portugal a tourné à l’avantage des lusitaniens avec l’aide de l’arbitrage. Ça fait beaucoup. Évidemment, nous ne parlons que de ce qui est défavorable à l’équipe de France mais, bien entendu, d’autres équipes pâtissent des mauvaises intentions des instances supérieures du football et de la sensibilité des arbitre. En effet, il n’est pas besoin de donner des instructions à un arbitre pour qu’il marque sa préférence. Son éducation, le porte, comme à tout un chacun, à avoir des sympathies pour un peuple plutôt qu’un autre. D’où l’importance du choix de l’arbitre.

 

Deuxième match des Bleus avec un festival de commentaires en direct où l’on avait vraiment l’impression que la France l’avait déjà emporté. Les tirs étaient de plus en plus précis quand les images montraient plutôt que le ballon passait toujours à côté ou au-dessus. Voilà que l’équipe de Hongrie, considérée comme la plus faible du groupe n’a eu qu’une seule occasion de but et a marqué quand la France, favorite, en a eu à la pelle et a peiné à égaliser. Beau match contre le Portugal mais là encore, arbitre espagnol qui siffle 3 penalties dont le premier incontestable contre la France. Quand même, les analyses du duo de reporteurs de TF1 sont consternants.

 

À partir de maintenant, le doute s’instille dans les certitudes des journalistes. La victoire finale n’est plus certaine et déjà les critiques à l’endroit de M. Deschamps apparaissent. Si la France perd, même en demi-finale, s’en sera fini de son contrat de sélectionneur. C’est ce qu’attend M. Zidane qui, comme avant le Mondial de 2018, a pris opportunément congé de son prestigieux employeur, le Real Madrid. Après, toutes les suppositions sont permises.

 

Puskás_Aréna_05

Nous reproduisons la photo du stade de Budapest où se déroulent plusieurs rencontres du tournoi européen. Le stade est plein. Est-ce que la Hongrie a été davantage épargnée que les autres pays du continent ? A-t-elle pris de meilleures mesures pour en venir à bout ? Il y a de quoi se poser des questions. L’Angleterre qui est un île – comme le disait A. Siegfried – risque de se voir retirer l’organisation de la finale au profit de la Hongrie, pays enclavé qui plus est. En France où l’on fait tout mieux que tout le monde, les derniers matches au Stade de France ont vu une poignée de spectateurs concentrés et serrés dans une seule tribune. Les Français ont tout compris ! « La ta ca ta ca tac tac tique Du gendarme C'est d'être constamment À cheval sur l'règlement. ».

Ou le vaccin c'est de l'eau plate, ou la maladie n'existe pas et on nous sert des giries depuis le début. On regroupe un ensemble de symptômes courants et on crée à partir de ça une psychose sociale ; et ça marche. Le stade de Budapest porte le nom d’un footballeur célèbre dans son pays, Ferenc Puskàs, ancien du prestigieux Real de Madrid. Néanmoins, plutôt que Puskàs Ferenc Stadion, on préfère l’appeler à la mode actuelle « Puskàs Aréna », histoire de préparer le public au jour où l’on oubliera le joueur pour mettre à sa place une marque quelconque que les journalistes s’empresseront d’adopter et de répéter.

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